La banque de détail a de plus en plus de mal à tenir la distance

Le milieu bancaire s’inquiète de plus en plus sur l’avenir qui sera le sien à l’horizon 2020. Depuis quelques années, ils se rendent bien compte que le modèle créé à la sortie de la guerre semble marquer largement le pas. Fini les longs rendez-vous en agence et l’obligation de prendre un jour de congé pour effectuer ses opérations financières, le monde évolue et va vers une simplification qui coutera cher aux banquiers habitués à toucher des frais sur chacune des opérations de leurs clients.

L’arrivée d’internet a bien entendu chamboulé la donne au niveau de la gestion des actifs, alors que l’utilisation de la banque en ligne était marginale il y a quelques années, presque 3 français sur 4 sont maintenant habitués à l’exercice et effectue une grosse partie de leurs virements directement depuis leur domicile, leur faisant économiser de nombreux frais de stationnement mais également bancaire.

En France on pense qu’il y a actuellement entre 15 et 25% de banques de détail en trop sur le territoire. Grand pourvoyeur d’emploi, le secteur bancaire devra d’ici 2020 diminuer grandement sa voilure comme l’a déjà annoncé la société générale en fermant 20% de ses agences sur le sol français alors que BNP Paribas ferme actuellement une cinquantaine d’agence par an, soit approximativement 5% de celle-ci annuellement.

Pour endiguer le problème, il faudra que les banques mettent les bouchées doubles, si actuellement des banques comme BNP Paribas, représentée par La Net Agence sur internet, axe son marketing sur une banque de niche, d’autres comme ING Direct qui est bien leader sur interner veut elle aller plus loin en proposant désormais les crédits en ligne sans devoir se déplacer en agence.

Vous l’aurez bien compris, les banques se cherchent et ont du mal à trouver un modèle qui leur conviennent dans un marché où la concurrence fait rage !

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