La finance s’intéresse à la blockchain

Tout le monde le sait les frais bancaires sont dus en grande partie à toutes les dépenses d’infrastructures et de personnel nécessaires actuellement pour effectuer des transactions aussi simple que celle qui consiste à ouvrir un compte bancaire. Bien évidemment ce n’est pas du goût des clients surtout en ces temps de crise. Il existe cependant une solution alternative et très économique qui intéresse au plus au point votre banque: la blockchain.

Des pirates à la finance

La blockchain est un système informatique mis au point par l’énigmatique et insaisissable Satoshi Nakamoto. Tout d’abord utilisé pour sécuriser les transactions en bitcoins, une monnaie virtuelle très utilisée sur internet, son principe intéresse désormais les cadors de la finance. Ils y voient un moyen opérationnel très sécurisé qui va leur permettre de réaliser de grandes économies. Le principe de fonctionnement de la blockchain est comparable à celui d’un grand registre de transaction tenu sur internet. Sa gestion est effectuée par des milliers d’ordinateurs connectés qui traitent de façon transparente et anonyme les transactions sans passer par un tiers de confiance comme votre banquier par exemple. Comme chaque bloc de transaction est codé grâce à une énigme mathématique il est impossible d’en déchiffrer le contenu sans une clef adéquate. Celle-ci ne peut en aucun cas être décryptée même par les ordinateurs les plus puissants de la planète.

Des économies d’échelle

Une quarantaine de banques comme JP Morgan, Barclays, Société Générale ou encore BNP Paribas essayent de s’approprier le mécanisme. Et l’enjeu est de taille. D’après les prévisions le système blockchain fera faire de 15 à 20 milliards d’euros d’économie aux banques d’ici 2022. Le placement financier ne sera plus qu’une simple transaction informatique sécurisée ne passant pas entre les mains d’un acteur financier humain. Reste à savoir si les établissements très conservateurs que sont les banques toléreront une certaine dose de libertarianisme dans leurs activités financières. De toute façon le changement est en marche elles devront certainement s’y soumettre.